Noël au Camp Catta
Encore une fois, la journée du lundi 25 décembre 2017 (Jour 8) commence avec un soleil lumineux dès 5 heures du matin! J’aime savoir que je passe Noël en milieu inconnu et nouveau. Puisque c’est un jour spécial, nous avons accès à un buffet pour le petit déjeuner : jus d’ananas, fromages, fruits, confitures maison, croissants, petits pains, pains au chocolat, etc.
Vers 8h30, Nancy et moi nous dirigeons aujourd’hui au parc national d’Andringita dans la vallée de Tsanarono. Nous logerons au Camp Catta.
Pour s’y rendre toutefois, c’est tout un défi! Il faut faire d’abord 57 km sur la route principale RN7 et bifurquer sur un chemin de boue durant 25 km. Mais avant d’entreprendre ce deuxième tronçon du road trip, il faut négocier le prix d’un 4X4. Toutefois, puisque c’est Noël, il n’y aucun chauffeurs de disponible.
Face à ces conditions, Raymond décide de nous y emmener avec son auto. C’est tout un défi à relever car sa voiture n’est pas du tout équipée pour circuler sur ce type de routes. Ça prend un temps épouvantable pour nous y rendre mais nous y parvenons.
Tout cet effort en vaut le coup! Le complexe comprend une piscine naturelle, des tentes, des petits bungalows et une grande aire commune. Les lémuriens se font déjà voir ici et là!
Vingt-cinq kilomètres raboteux vers Ambavalao
Paysages typiques de la région
Au Camp Catta
Balade dans la vallée du Tsanarovo
Il pleut à 5 heures du matin ce mardi 26 décembre 2017 (Jour 9). Fera-t-il assez beau à 7h30 pour une balade de 4 heures avec le guide du Camp dans la vallée? Mais oui, après le petit déjeuner le soleil se pointe. C’est humide mais assez beau.
La marche se fait avec deux Français qui vivent à Mayotte et deux guides : Jean-Paul et Doris. En traversant la forêt, nous voyons une cigale, un boa, un criquet, plusieurs plantes médicinales et bien d’autres bijoux naturels. La piste croise ensuite des piscines d’eau et quelques villages typiques de la région.
Dans les villages, les villageois battent le riz, le sèchent, préparent la terre, etc. À un moment donné, Jean-Paul tresse un bout de corde de la plante sisal que Doris a filée à l’aide d’un bâton et une roche plate. Il en fait un bracelet qu’il me passe. Je le porte à la cheville en souvenir de la journée et de cette magnifique balade!
Au retour à midi, Nancy et moi partageons une bonne bière très froide. Suit un bon moment de baignade dans la piscine.
Le soir une famille de lémuriens sautillent de branche en branche tout autour de notre bungalow. J’ai du mal à les capter par vidéo car ils sortent de partout. Demain, c’est le départ vers Isalo Ranch.
Fabrication d'un bracelet en sisal
Scènes de la ballade dans la vallée
