Confort sublime chez Pierre et Vilma
Nous sommes tous allés au lit tard hier donc tout le monde se lève un peu plus tard ce matin le dimanche 10 mars 2019 (Jour 2). Peu après notre café et quelques fruits au petit déjeuner, Vilma nous fait faire fièrement une tournée de sa maison. La cour comprend plusieurs arbres de mandarines, de citrons et de guavas! Merveilleux!
Vers onze heures, Pierre nous conduit à Quito et gare la voiture. Bien sûr qu’il faut visiter quelques unes des nombreuses églises et cathédrales du centre-ville. Lors d’une pause à une terrasse sur la place principale, nous prenons une soupe et du canelizo, une boisson alcoolique à base de canne à sucre, typique de Quito.
Le soir nous faisons griller au four à bois des saucisses blanches, de minces tranches de bœuf et trois grands plats de légumes (aubergines, courgettes vertes et jaunes, échalottes, ail, etc). Une salade grecque accompagne le tout. Journée passée en excellente compagnie!
La saga du bagage égaré!
Ce matin, à 5h40 le lundi 11 mars 2019 (Jour 3), Vilma frappe à ma porte de chambre tel que prévu. Elle me prête des vêtements de marche et nous faisons un aller de 8 km en une heure, trente minutes. En fait, nous empruntons une ancienne voie ferrée convertie en sentier multi-fonctionnel. Puisque Vilma tient à arriver chez elle à temps pour préparer le petit déjeuner, le retour se fait en bus.
Plus tard en matinée, Pierre et moi allons nous renseigner à l’aéroport au sujet de ma valise. Pas de chance! De surcroît, le billet de stationnement ne passe pas au guichet. Il faut attendre un préposé pour nous dépanner. De la vraie merde!
Nancy, Pierre et moi retournons à nouveau à l’aréroport en fin d’après-midi mais toujours pas de bagage. On nous assure qu’il arrivera demain en après-midi. Nancy et moi en profitons pour nous trouver une voiture de location. Celle-ci sera déposée chez Pierre demain à 10h.
Je peux réclamer jusqu’à 100 $ US en raison de la perte de ma valise. C’est alors que Vilma, Nancy et moi allons magasiner. J’achète deux paires de pantalons et une paire de pantalons courts. Évidemment, qu’avec l’aide de Vilma, je n’ai dépensé qu’une fraction du montant alloué. Nous reviendrons demain.
Le milieu du monde – version indigène
A 5h30 le mardi 12 mars 2019 (Jour 4), je joins Vilma à la cuisine. Nous faisons une grande marche au haut d’un sommet près de chez elle. A un moment donné Vilma a du mal à se retrouver. Pas de soucis, d’autres randonneurs nous indiquent volontiers la route de retour. Nous revenons à la maison un peu fatiguées, moi en particulier, étant donné l’altitude.
L’auto louée arrive à 10 heures, tel que prévu. Sous un ciel variable et un temps assez chaud, Vilma, Nancy et moi partons ensuite vers Otavalo, au nord de Quito.
En route, au prix d’entrée de 2 $ US, je visite le milieu du monde selon la version du peuple indigène de la région. Un jeune homme explique le cadran solaire et l’importance de se fier à la notion de l’ ‘est’ plutôt que du ‘nord’ car, peu importe où nous sommes, puisque le soleil se lève toujours à l’est, il s’agit donc d’un point de repère fiable (au moins en temps clair et sans nuage).
Otavalo et son marché incontournable
Juste avant d’arriver à Otavalo, Nancy suggère un arrêt au Muelle du Lago. Il n’y a aucun touriste et de magnifiques paysages s’offrent à nous. Nous faisons le tour du lac et passons quelques minutes au Cabañas de Lago.
À Otavalo, nous nous nous baladons dans les rues jusqu’au fameux marché artisanal. Nancy en profite pour acheter des cadeaux souvenirs aux membres de sa famille.
A quelques rues de là nous trouvons un petit restaurant familial avec un menu trois services pour 3,50 $ US par personne: soupe, poulet, riz, légumes et gâteau. La place attire évidemment les habitants locaux. En plus de nous régaler pleinement, nous nous plaisons à jaser avec la propriétaire. Certains musiciens itinérants entrent et jouent quelques pièces près de la porte.
Cet article a 2 commentaires
ELLE ETAIT SYMPA NOTRE PETITE VIREE A OTAVALO
Les images en témoignent!