Premier segment de notre Road Trip
Voilà, c’est la première journée en route vers Tuléar en ce vendredi 22 décembre 2017 (Jour 5). Raymond, notre chauffeur vient nous chercher vers 8 heures. Dès le réveil je m’occupe d’acheter nos billets d’avion de Morondava à Tana (raccourci pour Antananarivo) le 10 janvier.
Il fait beau et frais. La sortie de Tana prend beaucoup de temps pour plusieurs raisons. Premièrement, il faut aller à la banque retirer de l’argent (2 X 400 000 MGA). Deuxièmement un bouchon nous ralentit. Troisièmement, nous faisons le plein d’essence (3 400MGA ce qui vaut environ 1.36$ le litre) pour 60 litres. Au coût d’au delà de 80$ CAD pour le plein d’essence, nous considérons l’essence très dispendieuse au Madagascar. Le plein d’essence de l’auto de Raymond lui permettra toutefois de rouler sur approximativement 400 km.
Quelques haltes en route
La campagne est magnifique en grande partie en raison des nombreuses rizières couleur émeraude qui bordent la route. Lors d’une pause à Antsirabe vers 11 heures nous dégustons du foie gras avec crudités : merveilleux.
Une halte plus loin nous incite cette fois à acheter du maïs grillé. Qu’il fait bon de s’arrêter et d’observer les merveilles naturelles.
A plusieurs kilomètres de là, Nancy distribue des chocolats Tobleronnes aux petits marchands de légumes en bordure de la route. En quelques instants, plusieurs familles entières se présentent espérant avoir leurs parts.
La route sinueuse en montagne me donne la nausée. Par conséquent, je signale à Raymond d’arrêter souvent. (J’apprendrai plus tard que ce sont les médicaments contre la malaria qui cause cette nausée).
Nuitée à Ambositra
Vers 17h30, nous nous installons à l’hôtel du Centre à Ambositra. C’est tout petit mais propres et les propriétaires sont sympas. Lors d’une marche vers la cathédrale et dans le secteur des artistes, nous conversons avec des Malgaches en visite. Ils nous parlent fièrement de leur pays.
En fin de soirée, nous prenons une bière au café de la Terrasse sur la rue principale, le temps d’absorber le dynamisme culturel des lieux. En fait, la vie nocturne active à cette heure me rappelle de scènes urbaines de certaines villes en Inde.
