École de Keur Médiabel

Jour 4 – L’aventure sénégalaise commence

À l’aide de Marie-Claire, Nancy et moi louons une petite Citroën diesel pour notre voyage en Casamance. Nous payons 15 000 CFA par jour pour 20 jours. En fait c’est le frère de Marie-Claire qui l’a trouvée. Sinon, le coût de location d’un marchand aurait été le double.

Nous partons vers midi vers Keur Madiabel à environ 120 km au sud de Koalak. Il fait chaud et sec. Une mince couche de sable dans l’air voile le soleil, confirmant la présence du sable partout dans ce coin du Sénégal. 

A Keur Madiabel, on apprend très vite que Jocelyne, une amie de Nancy (de retour en Suisse lors de notre passage) s’implique énormément au développement économique, social et culturel du village. Tout le monde la connaît. La communauté apprécie énormément toutes les activités caritatives qu’elle a initiées à ce jour.  

Malick, son beau-frère et ses deux femmes nous invitent chez eux. Plusieurs enfants peuplent la cour. Même la mère et le père de Malick vivent ici. Au Sénégal, un homme musulman peut avoir jusqu’à trois femmes. Toutefois cette pratique s’avère de moins en moins acceptée par les prochaines générations en raison du coût de vie exhorbitant.

Visite de Keur Madiabel

Malik nous fait visiter trois écoles et un service de maternité instaurés grâce à Jocelyne. On nous reçoit comme des vedettes à l’école primaire. Le directeur, qui a évidemment beaucoup d’estime pour Jocelyne, a l’intention de mettre en place plusieurs autres améliorations. Certains élèves veulent nous montrer leurs travaux tandis que plusierus filles nous tiennent la main lorsque nous sortons à l’extérieur à la récréation. 

Nous entrons ensuite brièvement dans l’hôpital et dans le dispensaire. Une petite fille d’environ 10 ans, brûlée au troisième degré, souffre énormément. Ses cris déchirent l’air. Malheureusement elle ne reçoit que des services de base car l’hôpital de la région n’est pas équipé pour soigner ce type de blessures et la famille n’a pas les moyens de l’amener ni de l’envoyer à l’hôpital de Kaolak. Les paysans se déplacent encore en charrettes tirées par des ânes ou chevaux. De plus personne sait réparer les ambulances défectueuses ou n’ont pas suffisamment de sous pour payer l’essence. Que faire? Pourtant ce village bénéficie des fonds de Jocelyne. Les villages avoisinants par ailleurs n’ont pas de telles chances.

Le soir nous dormons au Campement de chasse Patricia à Keur Soce. Il se situe sur notre route vers la Casamance et comprend piscine, restaurant et bar. On nous a attribué une case ronde avec deux lits simples et une salle de bain.

Malik et sa famille

Visite aux écoles

Services de santé

Campement à Keur Soce

Cet article a 2 commentaires

  1. Nancy

    OH L`HOPITAL JE PENSE ENCORE SOUVENT A LA PETITE QUI ETAIT BRULÉE

  2. Marielle

    Oui, cette expérience est gravée dans ma mémoire!

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