Le premier jour de l’année 2020 nous déçoit! D’abord, ce matin une sérieuse panne d’eau, d’électricité et d’internet à l’hôtel nous frustre énormément. Bereket nous attend à 7h30 mais pas moyen de se doucher dans cette chaleur accablante. Nous prenons notre petit déjeuner et ne payons que 600 ETB par jour plutôt que le 800 ETB par personne demandé, étant donné les inconvénients du matin.
La route vers le village de la tribu Karo, en bordure de la rivière Omo, est longue et cahoteuse. Heureusement qu’il fait beau et que les paysages varient.
Par ailleurs, ce qui nous attend à l’arrivée nous enrage encore plus que ce matin. Nous nous nous rendons compte qu’un bon nombre de touristes, tous accompagnés de leurs chauffeurs et guides circulent partout dans le village. Quel choc!
En plus, on nous oblige de payer 5 ETB par photos prises avec les membres de la tribu. Naturellement, ces derniers ne cherchent qu’à se faire prendre en photos pour se faire un peu de monnaie. Voilà une situation très triste!
A notre avis, cette transformation superficielle du village ne sert ni aux touristes ni aux membres de la tribu qui, nous dit-on est en voie de disparition. En effet, la basse vallée de Omo est inscrite sur la liste en péril du patrimoine mondial de l’UNESCO. Nancy et moi ordonnons sur le champs à Bereket de nous ramener vers Turmi.
Après le dîner au Green Hotel, nous retournons vers Jinka. Dès l’arrivée vers 16 heures, nous payons à Bereket le solde des frais d’excursions et nous nous installons au Eyob Hotel. Nous nous souhaitons de meilleurs jours de année 2020!
