Axoum me manque déjà. Tetush et Gary, le conducteur viennent nous chercher à 8h30. Il fait encore plein soleil et la chaleur s’installe déjà. Un paysage aride défile. La région du Tigré se veut un véritable état riche à plusieurs niveaux!
En route nous visitons à l’improviste une école rurale près d’Adwa, ville connue en raison de la bataille de 1896 qui a libéré l’Éthiopie de l’occupation italienne. On entre dans une classe de 2e année et une classe de 1ère année. Un sens du respect règne dans les classes malgré le grand nombre d’élèves (plus de 30 par classe). Les enfants apprennent l’anglais et sont ravis de pouvoir communiquer avec nous dans cette langue.
Une brève halte le long de la route nous permet de prendre quelques dromadaires en photos. Les propriétaires semblent perplexes et se demandent ce que nous voulons.
Un peu plus loin, nous apercevons déjà la région de Gheralta. C’est là où se trouvent des églises juchées aux sommets de formations de roches vertigineuses. Il est difficile de s’imaginer comment les paysans s’organisaient pour franchir ces lieux inatteignables.
Enfin, nous nous dirigeons directement à l’hôtel Habisha dans la ville de Hawzien. La chambre, plutôt sombre, se situe au fond de la cour, près d’une toilette publique mais loin du restaurant-bar, donc loin du bruit. Nous avons chacune un lit double.
Nous marchons dans la campagne vers le Gheralta Lodge où nous commandons une salade de légumes frais. La balade se poursuit dans les montagnes et nous ramène doucement vers Hawzien. C’est plutôt désert. Au bord du village, nous apercevons un site d’aide aux démunis, géré par les États-Unis.
En ville, nous rencontrons Guy et Barbara, originaires de France. Nous les avions vus au restaurant Kuda Juice à Axoum. Grands amateurs de vélo comme moi, ils planifient se rendre dans la région de New York l’an prochain. Je les invite à faire un détour à Ottawa. On verra bien.
Le soir, au restaurant de l’hôtel, nous prenons des pâtes blanches avec légumes et sauce épicée. Juste ce qu’il fallait!
