A 7 heures, nos amis canadiens nous rejoignent au petit-déjeuner. Nous partageons tous la navette pour nous rendre à l’aéroport ainsi que l’avion en direction de Lalibela. L’avion décolle à 10 heures tapant et atterrit à 10h30. 

A la recherche de notre hébergement

A Lalibela, une navette nous transporte, Nancy et moi d’abord au Lalibela Lodge. Apparemment, il n’y a aucune réservation à notre nom. Par contre, une chambre nous attend à  l’hôtel Lalibela à quelques rues de là. 

Nous affectionnons l’aspect très chaleureux et intime de l’endroit. Chacune des dix chambres a son propre petit perron donnant sur une jolie cour avec une magnifique vue des montagnes. 

Assises à nos chaises sur le perron, nous dégustons chacune une Walia (sorte de Radler ou Panaché) tout en tentant de réserver une chambre à Axoum, notre prochaine destination. Il faut bien profiter du Wifi puisqu’il fonctionne relativement bien ici. Je laisse des messages à l’hôtel Atse Kaleb à Axoum mais j’ai l’impression qu’ils ne les reçoivent pas, faute d’internet de leur part. Note à moi-même: à confirmer à l’aide des préposés à la réception.

Exploration des lieux

Plus tard en après-midi, nous nous rendons à pied au bureau d’Air Ethiopien. Puisque nous avons chacune voyagé via Ethiopian Airlines à partir de nos pays respectifs, nous avons droit à des rabais allant jusqu’à 60% pour les vols internes au pays. L’achat de deux billets à destination d’Axoum, coûte 2 622 ETB ou 109$ CAD – ce qui en vaut la peine!

Notre marche se poursuit dans les rues sinueuses de la ville avec arrêt au restaurant Seven Olives, une recommandation d’Al et Greg. L’endroit nous plaît beaucoup et le menu nous séduit mais nous avons d’autres plans en tête pour le moment. 

Ben Abeba

Ce matin, lors du petit déjeuner à Gondar, Nigel, un touriste écossais, nous a parlé du restaurant Ben Abeba à Lalibela. Il connaît très bien la propriétaire Susan, jadis sa voisine écossaise à Glasgow. Par conséquent, nous prenons un bajaj (tuk tuk) qui nous y conduit au coût de 40 ETB. 

Quelle surprise de voir cette structure aux formes bizarres perchée sur un sommet avec vue imprenable de la vallée. Susan y est et nous explique qu’elle et son oeuvre ont été mis à l’honneur lors d’une série d’émissions produites par Ben Fogle et intitulée New Lives in the Wild. La série est diffusée par la Chaîne 5 en Grande-Bretagne. L’émission en particulier documente la vie de Susan Aitchison et son partenaire en affaire Habtamul, un Éthiopien. 

Susan nous fait visiter les nouveaux bungalows qui accueilleront les premiers touristes ce samedi. Effectivement, un couple de Hong Kong paiera 300$ US la nuit pour y dormir.

Nous prenons l’apéro sur la terrasse du restaurant avec Dominique et Norbert, un couple de Paris qui sont venus voir leur fille à Addis et qui se sont arrêtés à Lalibela pour une nuit. 

Suite à leur départ, Nancy et moi nous commandons le spécial du Ben Abeba, soit un pain plat injera avec plusieurs wets (ragoûts ou caris). Un bajaj nous ramène chez nous vers 20 heures au coût de 50 ETB cette fois, car il fait nuit.

Avant de terminer mon article, j’ajoute que lors du vol de Gondar à Lalibela ce matin, nous avons rencontré une dame avec citoyenneté éthiopienne et canadienne. Sa tante des États-Unis l’accompagne. Elle me donne son numéro de téléphone afin de la rejoindre à Axoum. Je lui dis que j’entrerai volontiers en contact avec elle dès notre arrivée.