Départ d’Ottawa
Mon départ à destination d’Antananarivo (Tana), la capitale de Madagascar est à 15h40 le lundi 18 décembre 2017 (Jour 1). Ma fille Elaine et son copain Louis demeurent chez moi jusqu’au 25 décembre et donc me conduisent à l’aéroport vers 13 heures. Je suis toute prête. J’ai réussi à imprimer mes trois cartes d’embarquement avec mes sièges soigneusement choisis. C’est bien la première fois que ça arrive. Je voyage encore avec seulement ma petite valise rouge et un sac à main.
Mon premier vol part d’Ottawa à destination de Toronto. Ma valise rentre tout juste dans l’espace de rangement dans la cabine. Il faudra vérifier les dimensions limites avant de partir lors de mes prochains voyages. Dans ce cas-ci, un DeHavilland Dash 8-400 Turboprop nous transporte, donc à noter pour la prochaine fois. Pour le reste, pas de problème de place pour mes bagages en cabine.
Puisqu’à Paris, l’avion décolle en retard, nous atterrissons à une heure du matin à Tana. Enfin, je sors de l’aéroport vers 2h30 du matin et j’arrive à l’Hotel Belvédère vers 3 heures le mercredi 20 décembre 2017 (Jour 3). Le 19 décembre, donc le jour 2, est passé en transit. Nancy, ma compagne de voyage de la Suisse m’attend. Elle est arrivée hier durant la journée. Quel soulagement d’arriver enfin à ma chambre #21.
Note : sur le vol de Toronto vers Paris (Charles de Gaule), il y avait un jeune français – Jérôme, un pilote d’avion qui vient de Nîmes, France, mais qui vit maintenant à Winnipeg. J’écris ceci car je l’ai invité, lui et ses parents à venir visiter Ottawa un jour.
Journée secrétaire à Tana
Première journée complète à Antananarivo ce mercredi 20 décembre 2017 (Jour 3). Je me réveille vers 7h30 aux chants d’oiseaux, aux aboiements de chiens, au tintamarre des rues et aux sons de cloches d’églises, entre autres. Nous logeons en plein centre-ville. La vue de la chambre est magnifique. Des maisons colorées tapissent la vallée.
Aujourd’hui, Nancy et moi réglons d’abord plusieurs petites choses essentielles au voyage. Nous prenons le petit déjeuner à l’hôtel. Ce dernier coûte l’équivalent de 8$ CAD.
Puis, il est temps de rencontrer notre chauffeur Raymond ainsi qu’Albert qui sert de guide pendant notre séjour dans la capitale. Ensemble, nous révisons l’itinéraire; retirons de l’argent (Ariary malgache – MGA); achetons des cartes puces et trouvons un hébergement pour notre retour à Tana à la fin du voyage. Nos dernières nuits du voyage se passeront à l’hôtel Saint-Antoine, pas trop loin d’ici.
Toute la journée s’affaire à effectuer ces activités. Nancy et moi faisons calculs après calculs dans le but d’adopter la valeur de l’ariary malgache, car ça implique une foule de billets. On en rit beaucoup! Le voyage s’annonce bien.
Journée riche en culture
Nous sommes le jeudi 21 décembre 2017 (Jour 4), la deuxième et dernière journée complète à Tana avant d’amorcer notre road trip. Je suis déjà réveillée vers 5h45. Je ne pense qu’à envoyer des emails à la Rizière et à Chez Maggy afin de confirmer notre chambre à la première adresse et annuler la deuxième en fonction du changement apporté à l’itinéraire qui concerne une descente en pirogue.
Ceci fait, Raymond, notre chauffeur nous rejoint à 8h30 tel que prévu. Il veut nous emmener à Lemur’s Park mais nous préférons visiter la Colline royale d’Ambohimanga, à une vingtaine de kilomètres de la ville. L’endroit abrite le Palais royal Mahandrihona érigé par le roi Andianampoinimarina. Cette ancienne capitale du pays précéda donc l’actuelle.
Il fait beau et frais, du temps très plaisant. Les routes sont très achalandées et étroites à plusieurs endroits. Ça prend au-delà d’une heure pour s’y rendre.
Sur place, il y a peu de touristes. Un groupe de membres de l’association de l’eau et de l’énergie arrive après nous. Une troupe de danses folkloriques performe sur la place publique devant le palais. Un guide nous fournit des bribes d’information pertinente et intéressante en faisant la tournée.
Raymond nous invite chez lui
Au retour, la famille de Raymond nous invite à prendre le repas du midi chez elle. Il y a là deux filles : Rita et Sandrine et une petite fille. Elles ont préparé une salade de carottes, du riz et un mélange de légumes (haricots verts, carottes et oignons). Nous buvons aussi de l’eau de riz chaude. Ça a un bon goût et de belles propriétés nutritives nous dit-on. Nancy distribue des lunettes de soleil, brosses à dent et crayons de couleur à la famille.
Le temps de revenir à l’hôtel, il est déjà entre 15 et 16 heures et il faut payer un dépôt pour Raymond. Nous négocions finalement 110 000MGA par jour (soit 44$ CAD) pour 15 jours plus l’essence. (Un dollar CAD équivaut à environ 2,500 MGA). Albert y est aussi car il nous remet notre reçu du dépôt de 100 000 MGA pour les frais d’une descente en bateau prévue plus tard lors du séjour. Nancy paye aussi la moitié du prix de la location de l’auto avec le guide, soit 1 825 000 MGA. Mois, je payerai ma part lors de notre mini-séjour à Antsirabe.
Il est maintenant passé 17 heures et nous voulons retirer d’autre monnaie afin de pouvoir payer la chambre. Je retire le maximum alloué, soit 400 000 MGA à la banque BVF. (Ça me coûte 5$ CAD à chaque retrait). Quand Nancy tente de faire de même, il n’y a plus de monnaie! Il faut se rendre à un autre guichet plus loin. Mais celui-ci se fait remplir au moment de notre arrivée donc nous décidons de retourner au même restaurant qu’hier, soit le Buffet du jardin, où nous nous commandons chacune bière/vin et des samosas à titre de collation!
Au retour, le restaurant Le B (pour ‘Boudha’), très moderne avec beau cellier, fromages, desserts nous attire. Nous prenons du vin et des fromages. La pluie tombe et la tempête cause une panne d’électricité. On nous offre du rhum orangé au lichee pour terminer la soirée et on nous reconduit à pied à l’hôtel Belvédère à la noirceur et sous parapluies.
En route vers la Colline royale d'Ambohimanga
Visite de la Colline royale d'Ambohimanga
Repas chez la famille de Raymond
Cet article a 2 commentaires
la bouf était délicieuse chez Raymond tu as encore des nouvelles
Oui et avec un accueil très chaleureux. Les dernières nouvelles reçues datent déjà.