L’Australie m’appelle à nouveau!
C’est mon sixième voyage en Australie! Pourquoi ce pays m’attire-il autant? La chaleur, les paysages, les gens, les grillades, la plongée, les vignobles, la faune, la flore, les pistes cyclables et j’en passe. Je ne me lasse pas d’y retourner.
Mon visa prose problème
La planification présente rapidement plusieurs obstacles. D’abord, quelque temps après l’achat du billet, nous nous rendons compte que notre séjour de 110 jours dépasse la limite de trois mois. Pourtant, on m’a accordé le ETA (Electronic Travel Approval – Visa 601) valide sur une période d’un an, avec entrées multiples au pays, chacune d’une durée de trois mois. Il faut choisir parmi quelques options: changer la date du retour; faire un bref séjour hors de l’Australie ou demander le visa prolongé.
Mais il faut que j’arrive à prendre le vol!
J’avais planifié un séjour à Cuba avec mon amie Pauline du 18 au 26 décembre et le vol vers l’Australie est le matin du 27 décembre…Je vis dangereusement!
Je loge à l’hôtel Jibacoa Memories, Cuba, depuis le 18 décembre. Le 20 décembre, je n’ai toujours pas obtenu le Visa 600. Pourtant le temps des fêtes approche. Les fonctionnaires prennent-ils des vacances, eux? L’officier Tillion, celui qui a traité nos demandes à date, a-t-il déjà pris congé? La panique m’envahit. J’ai l’impression que je dois soumettre sans plus tarder un document quelconque au dossier.
Je téléverse alors le formulaire de renonciation à la demande du Visa 600, avec justification à l’appui et explication de mon hésitation à le faire. Une fois le formulaire téléchargé, je n’arrive pas à cliquer sur le bouton le confirmant. Est-ce dû à son format? A l’aide de Robert, nous rattachons alors plusieurs versions (PDF, JPEG) de ma lettre, mais toujours en vain. Rien à faire de plus.
A ma grande surprise, le 22 décembre, je reçois une confirmation, datée du 23, de Home Affairs australien de l’obtention du Visa 600! Je l’achemine immédiatement à Robert! Quel soulagement! Je respire beaucoup mieux et mon sommeil est beaucoup plus paisible. Pourtant, ce sentiment de bien-être s’avèrera éphémère!
La saga continue!
Une affreuse tempête frappe l’Amérique du nord de plein fouet le 24 décembre. Les compagnies aériennes annulent des centaines de vols. La répercussion se fait sentir à Jibacoa Memories, Cuba. J’y suis toujours!
Les préposés à la réception de l’hôtel affichent de nombreux changements de vols avec deux, trois ou même quatre retards consécutifs. Sans exception, le vol de Varadero-Ottawa est repoussé à la nuit du 26 au 27 décembre avec arrivée prévue à 3h55, soit trois heures avant mon vol à destination de Perth, Australie. Mon coeur sursaute : impossible de me fier à ce vol! Il faut absolument en trouver un autre, d’où un appel urgent à la compagnie Sunwing.
Parmi les vols affichés, celui à destination de Québec attire mon attention car il atterrira le matin du 26. Je pourrais alors revenir à Ottawa avec Robert qui y est déjà. Je réussis à me décrocher un siège sur ce vol. Quelques heures plus tard, Sunwing retarde à nouveau l’itinéraire, ce qui signifie un retour très tard à Ottawa. Une autre solution s’impose! Malgré mes appels répétés, Sunwing refuse de faire tout autre changement. Je suis désemparée!
Une dernière solution!
Le matin du 26 décembre, j’ai du mal à croire que je serai de retour à Ottawa à temps pour le vol à destination de Perth. Il ne reste que 24 heures et je suis toujours au Jibacoa Memories, Cuba. Je sais qu’à 6h40 un bus vient chercher des passagers. Je dois absolument prendre ce bus à destination de l’aéroport de Varadero afin de me trouver un siège sur un des vols vers Toronto.
À 6h35, je vois un passager monter à bord d’une voiture . Dès que je constate que j’ai raté le ‘bus’, j’avertis la réception qui oblige le chauffeur de rebrousser chemin. Une confusion totale s’ensuit. Finalement, le conducteur accepte de me prendre malgré le mécontentement du passager en raison du délai injustifié.
À l’aéroport, j’apprends, à mon grand désarroi, que les vols vers Toronto sont complets. Les portes se ferment petit à petit. Découragée, je ne peux que me fier au vol de Québec. Soudain, du coin d’oeil, j’aperçois un vol d’Air Canada en direction de Montréal. Le préposé m’assure qu’il y a encore des sièges mais il faut acheter le billet en ligne. Puisque je n’ai pas accès à l’Internet, j’active le service d’itinérance de mon portable et j’appelle Robert. Sans aucune hésitation, il achète mon billet. À 14 heures j’embarque; l’avion atterrit à 16h15 à Montréal; je rejoins Robert à l’extérieur de l’aéroport à 17h. C’est l’euphorie totale dans l’auto!! Australie, j’arrive!
Cet article a 8 commentaires
Ayouille !
Talking about a tight schedule.
Safe travels to you both . Have fun in Australia. ❤️
La stresse totale!!!
J’espère que vous êtes rendus a l’Australie!
J’ai eu des palpitations au cœur simplement à te lire. Quelle stress immense..
Je ne sais pas si j’aurais tenu le coup.
Wow.. 2022 se termine avec une situation stressante a souhait…mais 2023 commence super bien pour vous deux …profitez de chaque moment !
Ça… c’est la grande aventure pour vrai !
Y faut s’qui faut pour partir! Bravo
Wow, what a start to the trip. I thought of you as I was sitting inside at my parents’ house with the wind howling for 3 days! I’m glad to see that things have been going well since you arrived.
Je te recommande de participer sur “The Amazing Race”!
Bonne aventure!
Lise et Paul
J’étais épuisée juste à lire des péripéties lol. Quelle énergie!!